« Tant qu’on a pas fait l’armée, on est pas un homme ! » la décision est sans appel. Mais comment expliquer à la mère de sa petite amie Arlette qu’il est dispensé des obligations légales en qualité d’aîné de sept frères et sœurs ? Il ne reste à Marc Bontemps qu’une seule solution : s’engager. Le 2 octobre 1950, il signe pour trois ans. Il est affecté au 5è Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes et passe son brevet parachutiste n°52762 à Meucon, en décembre 1950. Il est caporal quand il s’embarque pour l’Indochine sur l’« Athos » en juillet 1951 ; il a 22 ans.
« Maintenant, je suis un homme ! ». Souvenirs d’Indochine de Marc Bontemps, de l’UNP-CLI, Lyon
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